Jungle is out there. Dress accordingly
Petite découverte tardive pour celles qui étaient – désespérément, il faut le dire – à la recherche d’une série qui allie les qualités du feuilleton pour ados et celles du tragi-comique trash de Sex and the city. Et tout cela sans les défauts qui les ont détrônés au cours des années…
Librement adapté du roman de Candace Bushnell – auteure déjà
des tribulations de Carrie Bradshaw – Lipstick Jungle raconte sans trop de
complaisance et avec beaucoup de tendresse le quotidien de trois femmes qui ont
réussi : Nico, Wendy et Victoria. Au sommet de la chaîne alimentaire
newyorkaise, elles tentent avec plus ou moins de succès d’assumer leur position qui semble en émasculer plus d'un. Partagées entre vie de
famille et aventures entre copines, les héroïnes de cette nouvelle série pas si
bête font preuve de répondant, d’humour, mais aussi de classe dans toutes les situations (ou presque).
Dotée d’une bande son qui colle à la peau de ses personnages avec beaucoup d’élégance – Sara Bareilles, Goldfrapp, Iggy Pop – cette nouvelle série à de quoi ravir les fashionatas mais aussi toutes les femmes en puissance qui, au fond, sont restées des adolescentes. Ces dernières ne manqueront pas de remarquer le très shirtless rôle de composition de Robert Buckley, alias Kirby Atwood – surnommé "man-candy", vous comprendrez bien vite l’allusion -, amant éperdu de Nico, rédactrice en chef d’un grand magazine, ennuyée et humiliée par un mari absent et distant.
Bref une série aux saisons assez modestes – 7 épisodes – qui se regarde comme une saga plutôt cocasse, moins bling bling que sa grande sœur Sex and the city, mais tout aussi truculente…